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Allocution de M. Rachid Talbi El Alami, Président de la Chambre des Représentants à l’ouverture du séminaire sur le thème : « Migration et dérèglements climatiques : quelle articulation ? »

30/04/2024

<p dir="RTL" align="center"><strong>Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux</strong></p>
<p>Monsieur le Président de la Chambre des Conseillers, Frère Enaam Mayara,</p>
<p>Monsieur Theodoros Rousopoulos, Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe,</p>
<p>Son Excellence Mme Patricia LLOMBART CUSSAC, Ambassadrice de l'Union européenne,</p>
<p>Cher(e)s collègues parlementaires,</p>
<p>Mesdames et Messieurs,</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>C'est avec un grand plaisir que j'ouvre avec vous les travaux de ce séminaire qui clore les activités du projet de coopération entre le Parlement du Royaume du Maroc et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, financé par l'Union européenne.</p>
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<p>Je voudrais tout d'abord vous souhaiter la bienvenue, Monsieur le Président Rousopoulos, ainsi qu'aux membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui participent à ce séminaire, en remerciant les experts marocains et européens pour leur mobilisation en vue de la réussite de cette rencontre, qui aborde deux questions qui sont aujourd'hui, avec d'autres questions critiques, au premier plan des préoccupations de la communauté internationale, des gouvernements, des parlements, des peuples, des médias et des organisations civiles.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Il s’agit, tel qu'indiqué dans l’intitulé du séminaire, des migrations en tant que phénomène historique mondial, ainsi que les dérèglements climatiques qui menacent de nombreux aspects de la vie et entraînent des pertes et des dommages considérables pour l'humanité.</p>
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<p>Permettez-moi, avant d'aborder le sujet du séminaire, d’évoquer, à titre de rappel et d'appréciation, le bilan du projet de coopération entre le Parlement marocain et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, afin de remercier l'Union européenne, qui a financé le projet, pour son financement du jumelage institutionnel réunissant la Chambre des Représentants et sept parlements nationaux européens. Je voudrais également saluer les fruits de notre coopération en termes d'études, de réunions et d'échanges sur les pratiques parlementaires et les problématiques qui y sont associées, telles que l'égalité entre les hommes et les femmes, la présence des femmes aux postes de décision, l'ouverture, le partenariat avec la société civile, la démocratie participative et les nouvelles fonctions des parlements.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Le projet nous a permis, en premier lieu, d'engager un dialogue et un échange sur les pratiques et les procédures parlementaires, ainsi que d'interagir entre parlementaires, fonctionnaires parlementaires et experts. Cela constitue en soi un précieux acquis pour nous tous, et un levier pour notre dialogue politique et institutionnel, encadré par le statut du Parlement marocain en tant que partenaire pour la démocratie auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe depuis 2011, et fondé principalement sur le "statut avancé" dont jouit le Royaume du Maroc dans ses relations avec l'Union européenne depuis 2008.</p>
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<p>Si nos relations dans les deux cas sont basées sur les intérêts et les bénéfices mutuels, ce qui les enrichit et leur confère plus de vitalité et de durabilité, c'est ce que nous partageons en termes de valeurs et de choix : la démocratie et la protection des droits de l'homme, l'ouverture, la modération, la tolérance et le respect de la différence.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Ce projet nous a également permis, en second lieu en termes de contenu, de partager des pratiques et des expertises, et d'envisager ensemble de nouvelles perspectives de coopération en matière de démocratie participative et d'implication de la société civile dans l'exercice démocratique, conformément aux dispositions constitutionnelles, législatives et aux traditions institutionnelles de chaque partie.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>L'évaluation des politiques publiques a occupé une place principale parmi les activités organisées dans le cadre du projet, ce qui confirme son actualité et sa centralité dans les compétences et les fonctions parlementaires, ainsi que dans une démocratie digne de ce nom.</p>
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<p>Il s'agit donc de problématiques et de questions convergentes, qui sont au cœur de la construction démocratique et de l'effort collectif visant à renouveler la pratique démocratique dans un contexte international marqué par la propagation d'idéologies antiparlementaires, par l'abstention politique et par la concurrence de nouveaux acteurs pour une démocratie représentative dotée d’une légitimité électorale.</p>
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<p>En résumé, nous sommes en train de réaliser plus de 20 opérations, comprenant des productions, des visites d'étude et des séminaires, qui ont facilité les échanges entre les parlementaires et les fonctionnaires parlementaires marocains et leurs homologues dans plusieurs parlements et institutions européennes.</p>
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<p>C’est une source de fierté que tout cela s'est fait dans le cadre d'échange de visites et de partage de connaissances et de pratiques, auxquels le Parlement marocain a apporté une contribution précieuse. Cela témoigne de la maturité atteinte par la démocratie institutionnelle marocaine, comme l'a souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, à l'occasion du soixantième anniversaire de la constitution du premier Parlement marocain élu.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>En fin de compte, il s'agit de renforcer l'accumulation dans le domaine de la culture parlementaire et démocratique en général, à laquelle nous sommes fiers de contribuer collectivement, afin qu'elle soit une source de renouveau démocratique.</p>
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<p>Cher(e)s collègues parlementaires,</p>
<p>Mesdames et Messieurs,</p>
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<p>Revenant sur le thème de ce séminaire, permettez-moi de rappeler les défis posés aujourd'hui par le phénomène de la migration, tant en termes de causes que de gestion, et principalement en ce qui concerne les perceptions de la migration par l’opinion publique, précisément dans les pays du Nord.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Je ne trouve pas une introduction plus sincère, claire et précise au sujet que les mots de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, qui a été choisi par les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'Union africaine depuis 2018 leader de l'UA sur la question de la migration, en présentant l'agenda africain sur la migration.</p>
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<p>Sa Majesté a souligné&nbsp;:&nbsp;</p>
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<ol>
<li>«&nbsp;<em>Il</em>&nbsp;<em>n’y a pas de déferlante migratoire puisque les migrants ne représentent que 3.4% de la population mondiale.</em></li>
<li><em>La migration africaine est d’abord intra-africaine. Sur le plan mondial, la migration représente moins de 14% de la population. À l’échelle africaine, 4 migrants africains sur 5 restent dans le continent.</em></li>
<li><em>La migration n’appauvrit pas les pays d’accueil puisque 85% des revenus des migrants restent dans ces pays.</em></li>
<li><em>La migration est un phénomène naturel qui constitue la solution et non pas le problème. Nous devons adopter une perspective positive sur la question de la migration en mettant en avant la logique humaniste de responsabilité partagée et de solidarité&nbsp;».</em></li>
</ol>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;Ce sont des conclusions significatives et profondes, qui nous interpellent tous, remettant en question les perceptions et les idées préconçues qui sont particulièrement propagées dans les pays du Nord concernant la migration et les migrants.</p>
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<p>Permettez-moi, avant d'aborder les principes et les valeurs régissant la gestion par le Royaume du Maroc du phénomène de la migration, ainsi que la coopération maroco-européenne dans la lutte contre la migration irrégulière et les réseaux de trafic d'êtres humains, de rappeler ensemble les dangers des discours alimentant la xénophobie, la stigmatisation des migrants, et la transformation de la migration en une question électorale et en surenchères politiques, outre d’attribuer un certain nombre de problèmes à la migration.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Il s'agit en fait de l'implication arbitraire de la migration, qui est en réalité un phénomène humain, civilisationnel et historique, dans les enjeux géopolitiques internes et transfrontaliers.</p>
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<p>Heureusement, face aux discours isolationnistes et xénophobes, tant dans le Nord que dans le Sud, il existe de nombreux défenseurs de la migration, des migrants et de la coexistence, appelant à la considérer comme une dynamique civilisationnelle positive.</p>
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<p>Contrairement aux allégations des xénophobes, la contribution décisive des migrants à la construction des économies des pays d'accueil depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s'est confirmée à travers l'histoire et se confirme encore aujourd’hui. C’est le même chemin qu’empruntent les hautes compétences qui contribuent à construire le tissu économique et de services et à l’essor du mouvement sportif dans ces pays, tout en sachant que les pays d'origine des migrants investissent également beaucoup dans l'éducation et la formation de ces compétences, en particulier les médecins et les ingénieurs. Pour votre information, le Maroc dépense plus d'un million de dirhams pour former un seul médecin.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>À cet égard, il convient de rappeler que les économies des pays du Nord ont besoin de davantage de ressources humaines pour pallier le déficit résultant du déclin de la croissance démographique dans plusieurs secteurs. Cependant, les pays du Sud ont besoin de développer les services fournis aux citoyens et de contribuer au développement grâce aux apports des compétences nationales.</p>
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<p>En défendant les migrants, nous soulignons que la migration doit être régulière, légale et sûre, et que les droits et la dignité des migrants doivent être respectés. C'est l'essence même du Pacte mondial pour la migration, le Pacte de Marrakech, fruit de la Conférence internationale que le Royaume du Maroc a eu l'honneur d'accueillir en 2018, avec la participation de plus de 150 pays sous les auspices des Nations unies en la personne de son Secrétaire général.</p>
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<p>La naissance de ce Pacte mondial, sur le sol du Royaume du Maroc, est un gage de confiance et de reconnaissance internationale sincère de l'efficience de ses politiques migratoires et de sa gestion de la migration. Après avoir été à la fois une source de migration et de transit pour les migrants, notre pays est désormais devenu une terre d'accueil et d'intégration pour les migrants, en particulier en provenance des autres pays africains frères et du Moyen-Orient. En application des instructions royales, le Maroc veille à ce que cela se fasse selon une vision basée sur les valeurs de solidarité et de respect de la dignité humaine dans toutes les circonstances.</p>
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<p>D'autre part, il ne fait aucun doute que nos partenaires européens reconnaissent et apprécient les efforts du Royaume dans la lutte contre les réseaux de trafic d'êtres humains, leur démantèlement, et la lutte contre la migration irrégulière, malgré le coût financier, humain et logistique de ces efforts, sachant que ceux qui migrent et risquent leur vie dans les déserts et les mers le font par nécessité, poussés par la pauvreté, le chômage, les conflits ou particulièrement la sécheresse résultant des dérèglements climatiques. Nous devons garder cela à l'esprit alors que nous élaborons des politiques migratoires.</p>
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<p>Les efforts de notre pays dans la lutte contre la migration irrégulière doivent être appréciés sur la base du respect de la loi et de la dignité humaine, ainsi que de ses efforts en matière d'intégration des migrants.</p>
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<p>Mesdames et messieurs,</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Dans notre contexte africain, les&nbsp;dérèglements climatiques sont un facteur clé des migrations internes et transfrontalières, car la sécheresse, la désertification, la déforestation massive, la rareté de l'eau, l'érosion des sols et parfois les ouragans et les inondations entraînent des déplacements massifs de personnes. La pauvreté, le besoin et la perte de moyens de subsistance causés par la sécheresse poussent de nombreuses personnes, en particulier les jeunes, à migrer hors de leur pays ou à l'intérieur même du pays.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Bien que l'Afrique ne contribue qu'à moins de 4 % des émissions responsables du réchauffement planétaire, elle est néanmoins le continent le plus touché par les dérèglements climatiques résultant de ces émissions.</p>
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<p>Face à cette situation, se pose la question de la solidarité internationale pour prévenir les répercussions des dérèglements climatiques, et pour mettre en œuvre ce sur quoi la communauté internationale s'est entendue lors des Conférences des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, notamment depuis les Conférences de Paris et de Marrakech.</p>
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<p>La justice climatique exige une volonté politique de la part des pays riches et des donateurs internationaux pour permettre aux pays affectés par la dégradation de l'environnement d'accéder aux technologies facilitant une économie verte et durable. Je souligne ceci tout en rappelant que notre continent africain dispose d'environ 60 % des terres arables du monde et de vastes ressources humaines, minérales et énergétiques stratégiques. Ce sont des potentialités prometteuses qui nécessitent d'être transformées en richesses grâce à la facilitation du transfert de technologies, de capitaux et de compétences, ainsi que par une volonté politique internationale de traiter l'Afrique avec équité.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Il est indéniable qu’investir dans le développement des pays sources de migration facilite leur transformation en pays de stabilité et d'attraction des compétences, ce qui pourrait inverser les équations migratoires, ses tendances et ses indicateurs.&nbsp;</p>
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<p>La sécheresse et la désertification entraînent des migrations internes des zones rurales vers les zones urbaines, ce qui pose de grands défis aux politiques de planification et d'urbanisme et nécessite la fourniture de logements décents et de services éducatifs et médicaux, notamment la création d'emplois, l'intégration dans la vie sociale, ainsi que la mise en place des moyens de transport urbain de façon fluide.</p>
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<p>Dans le même sillage, il convient de rappeler les efforts du Royaume du Maroc en faveur de la question du climat et du développement, ainsi que son engagement pour la construction d'une économie africaine verte. L’Initiative pour l'Adaptation de l'Agriculture Africaine (AAA), lancée par Sa Majesté, que Dieu le glorifie, à l’occasion de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), avec plusieurs de ses frères, Chefs d’Etats africain, est l’un des principaux titres.</p>
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<p>Effectivement, cela est renforcé par les projets d’appui agricole mis en œuvre par l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) dans plusieurs pays africains, dans le cadre d'une vision de solidarité sociale.</p>
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<p>D'autre part, l'Initiative Atlantique annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, à l'occasion du 48ᵉ&nbsp;anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, le 6 novembre 2023, représente un projet stratégique dont la mise en œuvre est susceptible de créer une transformation géostratégique développementale profonde et structurelle en Afrique. Elle vise à exploiter de manière optimale les ressources du continent, à le doter d'infrastructures et à lever l'isolement des pays côtiers africains dépourvus d'accès maritime, afin de les connecter aux autres pays du monde par voie terrestre et maritime.</p>
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<p>Sur le plan interne, le Maroc met en œuvre des plans ambitieux dans le domaine de la production d'énergie à partir de sources renouvelables, avec environ 30 zones abritant de tels projets, ainsi qu’un grand projet de production d'hydrogène vert, de mobilisation et de bonne gestion de l'eau, de dessalement de l'eau de mer, et de mise en œuvre de plans agricoles pionniers.</p>
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<p>Messieurs les Présidents,</p>
<p>Cher(e)s collègues,</p>
<p>Mesdames et messieurs,</p>
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<p>Face au dilemme des dérèglements climatiques et leurs conséquences graves sur la stabilité humaine, tout comme dans la question de la migration, nous, parlementaires, au Nord comme au Sud, avons de nombreuses responsabilités à assumer. En plus de nos compétences dans l'adoption des législations ayant trait à la migration et à la protection des droits de l'homme facilitant la coexistence, nous devons exploiter notre position institutionnelle et nos forums multilatéraux pour diffuser une nouvelle prise de conscience sur la migration et les représentations communes à son sujet, ainsi que sur la solidarité pour inverser les indicateurs négatifs dangereux liés aux changements climatiques.</p>
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<p>Cette responsabilité éthique, politique et historique n'est pas moins importante que la responsabilité d'œuvrer pour la paix, la stabilité et la sécurité dans un monde de plus en plus enclin à la fragmentation et à la polarisation, ce qui le rend vulnérable à toutes les possibilités difficiles à contrôler, sachant que les conflits, les guerres et l'instabilité sont également des facteurs décisifs dans les migrations et les déplacements.</p>
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<p>C’est pourquoi je suis convaincu que le Maroc et l’Europe peuvent contribuer de manière décisive à instaurer une nouvelle conscience qui soit en phase avec des politiques fondées sur la solidarité, la coopération et le respect mutuel en faveur de migrations sûres, régulières et ordonnées, tel que prévu dans le "Pacte de Marrakech", afin de faire face aux dérèglements climatiques pour un développement durable. La question qui se pose, cher(e)s collègues, est ce que nous allons léguer aux générations futures en ce qui concerne la coexistence et l'environnement naturel et social qui abrite cette coexistence.</p>
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<p>Je souhaite plein succès à ce séminaire et je vous invite à poursuivre les débats, qui s’enrichissent des contributions des collègues de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et du Parlement du Royaume du Maroc, ainsi que des experts et des responsables, notamment des représentants des ministères de l'Intérieur et de la Transition énergétique et du Développement durable. Ils vous fourniront plus de détails sur les efforts du Royaume du Maroc en ce qui concerne la migration et l'intégration des migrants, ainsi que sur la contribution du Royaume à la lutte contre les causes des dérèglements climatiques et à ses efforts en faveur d'une économie verte durable.</p>
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<p>Je vous souhaite à nouveau la bienvenue et je vous remercie de votre attention.</p>
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